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Que pensez-vous du théâtre Foirail ?

L'EPCC Théâtre Foirail Camifolia est un établissement public autonome, créé par la communauté de communes. Son conseil d’administration détermine la politique de l’établissement. Celui-ci comprend des conseillers de la commune de Chemillé et des conseillers communautaires. Il est présidé par Bruno GAUDIN.

 

Le domaine de la culture est toujours déficitaire, de façon générale, et une subvention d’équilibre est allouée par les collectivités locales. A Chemillé, les participations fixes au financement sont de 82.300 € pour la Comcom et de 45.700 € pour la commune. Mais le déficit est tel que la communauté de communes est sollicitée chaque année pour une subvention d’équilibre qui s’établit depuis 2012 à 1.000.000 €.

 

Les élus ont fixé un plafond de participation à 1 million d’euros en 2014.

Le TFC ferait-il partie des « folles dépenses » des communes que l’on dénonce souvent ?

 

Par ailleurs, la communauté de communes met à disposition un agent territorial (animateur au jardin Camifolia), non comptabilisé dans les charges. La commune met également à disposition 2 agents territoriaux jardiniers, le matériel d’entretien du jardin et le paiement d’un jardinier à mi-temps en appui sur la saison d’ouverture de Camifolia (rapport budget 2014). La commune participe aux locations lorsque le montant est prohibitif pour les associations.

 

Un audit technique, financier et de positionnement a été demandé par le conseil d’administration de la communauté de communes à un cabinet spécialisé. Le résultat doit être fourni en juin 2014.

 

Pour ce qui nous concerne, le déficit nous parait totalement disproportionné avec l’état des finances de la communauté de communes.

Les comptes 2012 du TFC présentent des recettes réelles de 390.000 € (prévision de 443.000 en 2014) 161.000 € de produits d’entrées aux spectacles et au jardin Camifolia, 222.000 € d’autres produits (locations de salles et matériel). Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 1.400.000 € (prévision 1.548.000 en 2014) La différence d’un million d’euros représente les subventions versées. En cas d’investissements, la communauté de communes, propriétaire de l’immeuble, finance les travaux par une subvention d’investissement, en 2012 la subvention d’investissement a été de 82.000 €. Pour être concret, les subventions d’équilibre équivalent à une contribution de 50 € par an et par habitant (enfants compris) de la communauté de communes. Voilà pour le constat.

 

Ce que nous ne comprenons pas : Pour nous la sonnette d’alarme aurait du sonner depuis longtemps et nous sommes surpris que les subventions qui devaient diminuer ne cessent d’augmenter de manière exponentielle. Les dépenses de personnel représentent 658.000 €, soit 4 fois les recettes propres. Les dépenses à caractère général sont encore plus importantes puisqu’elles atteignent 750.000 € (inclus la location des immeubles à la comcom, de 100.000 €, qui compense les annuités d’emprunts à charge de la Comcom).

 

Les questions que nous nous posons :

- L’espace est il assez ouvert aux habitants et associations (à coût d'accès raisonnable) ?

- La direction de l’établissement a-t-elle eu une feuille de route claire et précise, est-elle efficace dans les actions engagées ?

- La communication est-elle bien structurée ?

- Les liens avec les autres établissements du même type sont-ils suffisants (Cholet, Angers, Beaupréau …) et la mise en vente des places est elle optimisée auprès des entreprises qui commercialisent les spectacles (pour info aucune place à vendre aupres de Leclerc ou de Super U qui commercialisent des billetteries à l’échelle régionale) ?

- Pourquoi avoir réalisé autant d’embauches (20 – source site internet TFC -) sans avoir de certitudes sur les résultats ?

- N’aurait-il pas été souhaitable de contracter avec des entreprises privées d’organisation au coup par coup ?

 

Notre volonté pour l’avenir :

- Utiliser l’audit réalisé et remettre l’affaire sur de bons rails, en concertation avec la Comcom.

- Faire participer davantage les associations, les bénévoles et le personnel à la gestion du TFC, en les écoutant et en prenant les décisions qui s’imposent, en l’ouvrant à de nouvelles activités culturelles, sportives et commerciales.

- Examiner dans le détail les dépenses et recettes pour chasser les surcoûts et améliorer la rentabilité

- Mettre en œuvre une politique permettant aux citoyens et associations de s’approprier davantage ces deux espaces, qui restent de très beaux outils qui participent à l’attractivité du Chemillois

- Communiquer avec les élus, les citoyens sur l’action menée le plus souvent possible.

 

Plus généralement, nous avons du mal à imaginer comment le président du TFC a pu laisser dériver les comptes à ce point.

Tout cela montre bien que pour diriger il faut prévoir et décider dans un cadre contraint. Ce qui est vrai pour le TFC l’est aussi pour la Commune de Chemillé-Melay. En cette période de disette, plus que jamais, les collectivités locales doivent être dirigées avec prudence, discernement. Les élus doivent limiter les charges et penser à l’avenir de nos enfants. L’argent public appartient à tous les citoyens, il doit être utilisé au mieux de leur intérêt. C’est pourquoi notre projet sera empreint de rigueur de gestion mais aussi de concertation, vous pouvez en avoir l’assurance.

Synthèse budget 2014 en euros

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